vendredi 17 août 2007

Honni soit qui mal y pense

…et sans que nous le sachions,
Une polémique autour de la jaquette d'un CD.
Nous avons cherché à réunir les archives ici. Elles sont vraiment très nombreuse et riches.

La controverse n'est pas de
Valladolid

La Jaquette fautive, Son origine

L'éditeur

Calliope est un label de musique classique français. spécialisé dans la publication sonore de musique classique.

Dans la mythologie grecque, Calliope « belle voix ») était la muse de la poésie épique et de la grande éloquence. Wikipédia.


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16 août 2007 à 08:38
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Bonjour Jean-Claude Halley,

Recherchant les archives concernant Calliope cover je suis amenée à lire avec plus d’attention votre blog. Je suis un peu marrie de ne pas retrouver mon nom parmi les amis de Joseph Bologne dit Chevalier de Saint-George. De ne pas y voir citée notre Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac.

Je sais que vous n’aimez pas que j’écrive George sans “S”. D’autres personnes n’aiment pas le “&” ! Comme vous le savez, il s’agit d’une question qui sera incluse dans ma thèse d’histoire. Je suis à deux ans de la soutenance maintenant. Le développement de la Société d’histoire 94120 Saint-George & Dalayrac fait partie intégrante de ma thèse. La raison principale en est que les écoles doctorales valorisent aujourd’hui les implications économiques des travaux scientifiques des thésards. J’agis donc en tant que manager entre mes activités de recherche et mes entreprises associatives. Mais il s’agit aussi d’un développement de mes recherches commencée en 1981 sur les questions des transitions du mode de travail servile au mode de travail salarié. Je mettrai très bientôt en ligne les introductions de mes mémoires de maîtrise et de DEA, histoire des Tiers-Mondes, Paris 7. J’ai créé et dirigé durant 4 ans une production radiophonique intitulé H&S3A. Devenu aujourd’hui un blog, H&S3A publie les informations de Csgd94120.

Je crois que cette démarche doit être reconnue non seulement par la faculté mais aussi par les co-acteurs saintgéorgiens et le public destinataire des travaux de recherche aussi bien que de l’action associative.

La Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac (Csgd94120) et moi-même en tant que présidente reconnaissent le soutien que vous leur avez donné depuis 2002-2003. Nous espérons que notre collaboration perdurera à travers les partenariats avec Csgd94120 et l’attention porté à mon travail de recherche.

Je profite de ce commentaire pour vous inviter à la commémoration du 23 août que notre société d’histoire Csgd94120 organise depuis 2004. Vous trouverez les informations sur le site en cliquant sur le lien 23 août. Nous avons utilisé en fond de notre invitation une photo du 10 mai 2007 organisé à Yorre par Catherine Pizon. Catherine Pizon est membre de Csgd94120. Nous lui rendons ainsi hommage.

Je vous adresse, cher Jean-Claude, ainsi qu’à tous les membres de vos associations, à ceux de la liste “Fameux Chevalier”, l’expression de mes plus chaleureux sentiments.

Alexis Marise Bique
Chercheur en géohistoire
Université Paris 7.
Présidente fondatrice des associations
• Les 3A ~ Histoire & Sociétés (Les 3A)
• Société d’Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac (Csgd94120).
Rédigé par: Alexis Marise Bique | le 16 août 2007 à 08:38 Your comment is awaiting moderation.


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08 août 2007 Publié Actualité, Musique, Chronique, Saint-Georges, Guadeloupe, Saint-Yorre | Lien permanent | Pas de commentaire »
07 août 2007
Pas très gentil commentaire de FRANÇOIS EKCHAJZER de TELERAMA ! Regardez quant même Saint-Georges à CUBA !

DOCUMENTAIRE sur FRANCE Ô à 31 heures 30 le 8 août 2007 !

Le Mozart noir à Cuba !


Documentaire de Steve et Stéphanie James (France 2006) 52 minutes inédit.

Si Bartabas lui a consacré une symphonie équestre et pyrotechnique (1) et si une rue de Paris porte aujourd’hui son nom, Joseph Boulogne, chevalier de Saint-George (1739 ou 1745 1799), occupe une place minime dans les dictionnaires de la musique et les manuels d’histoire.

Né en Guadeloupe, d un riche planteur et d’une jeune esclave, celui qu’on surnomma abusivement le «Mozart noir» se distingua pourtant comme l’une des personnalités les plus brillantes de son temps.

Fine lame cavalier émérite et violoniste d’exception, il composa de nombreuses pièces concertantes, devint familier de Marie-Antoinette et vécut une existence aventureuse qui ferait les délices d’un auteur de fiction.

Or, ce n’est pas tant sa vie que son statut de compositeur noir dans une société blanche qui inspiré un ballet à la troupe de l’école de Cuba.

Emaillé d’extraits peu convaincants de ce spectacle le documentaire de
Steve et Stéphanie James a le mérite de réveiller le souvenir du chevalier de Saint-Georges effacé par Napoléon, et d’inscrire sa carrière dans la perspective du combat pour la cause des Noirs et pour l’abolition de l’esclavage.

La réalisation n’est hélas pas à la hauteur de cet ambitieux projet faute de traiter son sujet à travers le processus de création du ballet le documentaire se contente d’additionner les interviews, liées par un commentaire laudatif et souvent creux. FRANÇOIS EKCHAJZER de TELERAMA !(1) Le chevalier de Saint-George, disponible en DVD chez MKZ

07 août 2007 Publié Actualité, Histoire, Danse, Spectacle, Esclavage, Saint-Georges | Lien permanent | Pas de commentaire »
01 août 2007
Message de Madame Catherine PIZON à Monsieur William J. Zick

Ami lecteur de ce Blog !

Le témoignage qui suit est en réponse à une lettre de Monsieur Alain Guédé qui tentait de justifier un dessin polémique du Chevalier de Saint-Georges par CABU le caricaturiste du Canard Enchaîné…

Certains personnes aux USA en ont été choquées de cette représentation : Madame Catherine PIZON a aussi réagit et tout de suite fait le rapprochement avec le cèlèbre nègre de BANANIA.

Mais au delà de cette polémique, il y a dans le texte venu de Saint-Yorre la preuve évidente de

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l’appétit irrépressible de nos enfants pour le Savoir et la Culture, encore faut-il les leur offrir !
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les formidables capacités d’enseigner de nos professeurs, et ce Savoir et cette Culture !
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la richesse insondable des échanges entre jeunes ! Les enfants de Baillif et de Saint-Yorre s’en souviendront longtemps !.

Et que Saint-Georges ait été le prétexte de cette belle aventure ne peut que nous affermir dans notre conviction que Le Chevalier est bien de notre temps par les valeurs que révèlent l’étude de sa vie et de son oeuvre.

Monsieur,

C’est avec beaucoup d’admiration que je lis régulièrement votre site Africlassical. Etant moi-même une passionnée du Chevalier de Saint-Georges, et ce depuis près de 40 ans, les questions soulevées par la couverture du CD produit pas Harmonia Mundi m’ont donc particulièrement interpellée, et je me permets de vous apporter mon propre témoignage.

En tant que principale d’un collège près de Vichy en France, j’ai monté cette année, en associant plusieurs écoles primaires, collèges, écoles de musique et école d’escrime, un spectacle relatant la vie et l’œuvre du Chevalier, spectacle entièrement interprété par des élèves de 14 ans ; musique, jeu théâtral, escrime ; Saint-Georges fut d’abord présenté aux élèves grâce au livre de Jean-Claude Halley, Le Chevalier de Saint-Georges, plus particulièrement destiné aux enfants, et mes professeurs de Lettres ont ensuite adapté la pièce de Daniel Marciano Le divin Saint-Georges. Les adolescents, peu sensibles à la musique du 18ème siècle, par manque de culture familiale en général, ont donc travaillé à la préparation de la représentation durant toute l’année scolaire. Le travail fut énorme et les enfants parfois au bord du découragement.



Mais lorsque les répétitions en costumes – répliques exactes de l’époque – commencèrent, tout changea : il se produisit un phénomène d’identification flagrant ; les enfants étaient devenus Saint-georges, Nanon, Georges, Teixier, d’Eon , etc.

Les escrimeurs redoublèrent d’adresse et leurs attitudes mêmes étaient d’un autre siècle ; les chanteurs interprétèrent les romances avec une nouvelle ardeur, les acteurs entrèrent dans leur rôle, méconnaissables…

En dehors des répétitions, nous entendions quelques répliques ou nous assistions à quelques ébauches d’assauts d’armes dans la cour de récréation !

Voilà tout simplement l’effet que le costume, les gestes et attitudes authentiques, le ton, le langage de l’époque ont provoqué.

Nous connaissons les réactions des adolescents ; c’est notre métier. Ils furent sensibles à l’interprétation des rôles dans le contexte historique.

Sur scène ils ont fait passer au public de façon fantastique toutes les émotions ressenties à la découverte de la vie exaltante du Chevalier de Saint-Georges : tour à tour l’affection, l’indignation, la colère, l’humour, l’amour, le rire, et in fine la gravité du propos ; car il s’agissait bien de parler de l’esclavage au motif de Saint-Georges…

Le final de ce spectacle est un moment d’anthologie où une voix OFF vient résumer la vie de Saint-Georges sur les accents du formidable Adagio cher à Dominique René de Lerma.

Souvent nous entendons dire que la musique de Saint-Georges est réservée aux musiciens avertis et de fait les Archets de Paris font honneur à la musique… mais ceci ne doit pas empêcher les autres de s’intéresser à la Musique de Saint-Georges et notre spectacle aura présenté au public de Vichy toutes les facettes de la musique de Joseph Bologne : la très belle ouverture de l’amant anonyme revenant en leitmotiv, des extraits judicieusement choisis parmi les mouvements des concertos, quatuors, et, chantés par deux chœurs d’enfants, quelques romances de Saint-Georges ; le tout exécuté par des élèves qui ont pris plaisir à se lancer ce défi d’interpréter un grand musicien.

Mais le clou de ce spectacle aura été apporté par un groupe d’enfants venu de la commune natale de Saint-Georges, accompagnés ni plus ni moins que par le Chef d’édilité. Je peux alors témoigner avec émotion de l’évènement qu’aura été pour les enfants de Saint-Yorre et ceux de Baillif la rencontre de ces deux mondes… Ici on peut parler de choc des cultures mais aussi d’une formidable sympathie spontanée qui s’est manifestée sous le regard admiratif des parents qui se battaient véritablement pour avoir chez eux un enfant de Baillif.

En clôturant ce petit mot qui se veut témoignage et respect pour le Chevalier de Saint-Georges, je veux exprimer aussi ma profonde indignation d’entendre traiter de la sorte les amis de Saint-Georges…Durant cette année difficile et ambitieuse, ils furent constamment à nos côtés pour nous apporter conseils, soutien, encouragement. Cette formidable aventure n’aurait pu réussir sans leur disponibilité, leur générosité et leur sincérité… Je ne remercierai jamais assez Monsieur Jean-Claude Halley et Monsieur Daniel Marciano. Les valeurs qu’ils défendent sont à l’opposé des conceptions mercantiles d’autres personnes qui se prétendent découvreur de Saint-Georges, mais commettent volontairement des erreurs grossières pour que Saint-Georges entre dans le moule de leur concept…

Aussi je trouve particulièrement mauvaise la couverture du CD, qui d’une part est tendancieusement méprisante (voire raciste) et dont la vulgarité n’a aucune chance d’attirer la curiosité de nos enfants. Ceux-ci savent beaucoup mieux faire les distinctions qu’on ne le croit ! De surcroît, n’est-t-il pas de notre devoir de les éclairer et de les amener à la culture ? Une bande dessinée peut-elle être comparée à un roman ?

Pour conclure avec notre spectacle, qui demeura à l’échelle scolaire bien entendu, ce fut un succès ; Ce furent près de 150 enfants qui participèrent à la pièce, dont une trentaine de musiciens, vingt escrimeurs, soixante dix choristes…

Plus de mille spectateurs de la région de Vichy assistèrent au spectacle et je crois pouvoir dire que nous avons participé à faire connaître la musique de Saint-Georges à toute une région.

RFO en fit un beau reportage. Vous pourrez trouver des commentaires sur Guadeloupe attitude, Gensdelacaraïbes, youtube, etc

Nous avons été trop modestes, me semble-t-il. Nous n’étions pas au Sénat ; ce furent des centaines d’enfants et de spectateurs d’un petit coin de France, loin de Paris, qui découvrirent un personnage hors du commun, musicien délicat et virtuose, escrimeur redoutable connu de longue date par tous les escrimeurs du monde, et surtout, au-delà de tout cela, un homme dont la vie fût un exemple pour notre jeunesse.

Avec toute mon admiration et ma reconnaissante pour votre travail et votre très beau site.

Catherine Pizon

Principale du Collège Victor Hugo

03270 Saint-Yorre

01 août 2007 Publié Musique, Enseignement, Saint-Georges, Guadeloupe, Saint-Yorre | Lien permanent | Un commentaire »
28 juillet 2007
On ne prête qu’aux riches !

Chers amis des USA !

Vous avez bien voulu me communiquer quelques échos de la polémique autour de la couverture du dernier CD des Archets de Paris. Je ne souhaite pas entrer dans cette discussion sauf pour dire que ce dessin est effectivement caractéristique du style de CABU ; On se souvient encore de la Caricature du propre Alain Guédé et celle pas très aimable illustrant un air d’Ernestine et déformant le très beau visage de la divine Magali Leger… on aime ou on n’aime pas le Canard Enchaîné, et son Cabu… mais force est de constater que le Canard existe en tant qu’institution… et l’on y peut mais.

Je rajouterais un peu dans la même idée de Joshua Nemith : peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse, peu importe la couverture du moment que c’est du Saint-Georges et qui nous fasse rêver une fois de plus. Et c’est tant mieux si cette polémique fait vendre un peu plus de Saint-Georges.

Mais à cette polémique américaine s’ajoute des propos de Monsieur Alain Guédé qui méritent d’être relevés et fustigés.

Saint-George was completely unknown before I decided to do something about that.

Je ne répondrais pas à cette affirmation typiquement Parisienne qui instaure le dictat de la Capitale sur la France entière de province et d’outre-mer… Le système dit « de la double hélice » fonctionne si bien : les meilleurs sont à Paris les autres sont ailleurs…

Je citerais simplement un commentaire de Jean GALLOIS l’excellent critique musicale qui à propos de la sortie du livre de Monsieur Alain Guédé écrivait :

Début de citation…Une publicité quadripartite bien orchestrée (Radio Classique, Forlane, Actes Sud, Gaveau) nous informe que « la redécouverte de ce fabuleux personnage » que fut le Chevalier de Saint-George est due à l’initiative d’Alain Guédé, journaliste politique au Canard Enchaîné, qui vient de publier un livre (essentiellement sociologique et nullement musicologique) sur « ce grand musicien ». Holà ! c’est vite dit et oublier (?) les enregistrements de Kantorow, Brigitte Haudebourg et J.-N. Molard en 1972-74 (chez Arion), qui furent – et restent – autant de premières mondiales. C’est oublier les études de J.-M. Fauquet – si pertinentes – et le livre d’Odet Denys (1972), que d’ailleurs cite l’auteur : la « pub » semble allez plus vite que lui et n’avoir pas la même retenue… …

… Ne vous arrêtez donc pas au sous-titre (« Le Nègre des Lumières »), qui est double hérésie : à l’égard du musicien, qui était métis (et non « noir »), et à l’égard des philosophes du XVIIIe siècle, qui n’étaient pas « racistes ». Et dans toute sa fantaisie, ses outrances et ses trouvailles, que (re)vive notre Chevalier !

Jean Gallois

Fin de citation.

J’ai d’ailleurs toujours partagé cet avis de Jean GALLOIS et dans toutes mes conférences j’ai systématiquement rendu hommage au travail de Monsieur Alain Guédé, mais aussi rappelé que la Guadeloupe aura toujours été présente dans les recherches sur le Chevalier de Saint-Georges. Et d’évoquer par exemple Gaston Bourgeois dont le manuscrit datant de 1949 ressemble étrangement à la thèse erronée de Monsieur Alain Guédé publiée 50 ans après… Odet Denis, que cite Monsieur Alain Guédé tout en récusant le nom du vrai père de Saint-Georges…

Mais dans le texte de Monsieur Alain Guédé figure aussi les propos suivants :

… Rather than joining in with those (so cald “Friends” of Saint-Georges) who would like to use Saint-Georges for their own dishonourable ends…,Only a few rich plantation owners in the
West Indies, or their auxiliaries, continued to have his music performed.…« But their intentions were not truly noble, their objective being to show, through the existence of a man like Saint-Georges, that slavery was not entirely a bad thing”…

Les Amis de Saint-Georges sont formellement accusés d’être des néo-esclavagistes. Nous serions encore dans cette économie de plantation ! Pire nous souhaiterions y revenir !

A de tels propos on ne peut véritablement répondre que par le mépris !

Pour le moment je corrige simplement le texte en rajoutant un « S » à Saint-Georges c’est comme cela que la Guadeloupe a toujours écrit le nom du Chevalier. Mais je remercie Monsieur Alain Guédé de montrer à tous son vrai visage.

Mes Amis me connaissent et savent ce que sont mes idées et ma conception de la vie… Je leur présente d’ailleurs ici toutes mes excuses pour avoir accaparer, aux yeux de certains et à mon profit, les multiples et belles actions menées pour le Chevalier de Saint-Georges par les uns et par les autres… et aussi bien entendu tous mes compliments : mille excuses à ceux que j’aurais oubliés.

· L’Association pour l’Etude de la vie et de l’œuvre du Chevalier de Saint-Georges pour l’excellent ouvrage illustré et destiné aux enfants : ouvrage parrainé par l’UNESCO, Le Rotary International, La DRAC, le Conseil Régional de la Guadeloupe, La Mairie du Baillif, et édité par le CRDP Scéren…

· La Fondation AVENIRA du regretté Emil SMIDAK que Monsieur Alain Guédé a traité de « rigolo » en dépit de l’ouvrage de référence en Français et en Anglais déposé dans toutes les Bibliothèques Universitaires de la planète et de la production de l’intégrale des œuvres instrumentales du Chevalier de Saint-Georges en 6 CD magnifiques.

· Monsieur Gabriel BANAT pour son extraordinaire travail sur le Chevalier de Saint-Georges dans le domaine de la Musique et pour son indéfectible amitié pour le Pays de Saint-Georges. A lui et à Diana nous souhaitons de bonnes vacances et Espagne et derechef des compliments pour le succès de son livre.

· Monsieur Claude RIBBE, pour la qualité de son livre, la beauté du spectacle équestre de Versailles, la splendeur de l’enregistrement musicale réalisé à l’occasion et surtout la petit visite parisienne qu’il a bien voulu m’offrir.

· L’Ensemble Instrumental Chevalier de Saint-Georges et ses 30 ans de musique classique en Guadeloupe, et qui s’est entendu interdire de jouer du Saint-Georges par Monsieur Alain Guédé.

· Madame Catherine PIZON pour le magnifique spectacle des 10 et 11 mai 2007 à Saint-Yorre regroupant toute une communauté autour du thème de l’esclavage. Les Autorités Parisiennes ont fait la sourde oreille à toutes les demandes de parrainage : je vous laisse deviner pourquoi. Cette manifestation valait mieux que le Concert du Sénat.

· Monsieur Marcel André CLEMENT, fils de planteur, mécène éclairé, qui collectionnait déjà les œuvres du Chevalier de Saint-Georges bien avant que Monsieur Alain Guédé ne le découvre. Monsieur CLEMENT est d’ailleurs Membre de l’Association que préside Monsieur Alain Guédé. Il est surtout le formidable initiateur de la semaine Culturelle Cubaine dont le succès est illustré par le très beau documentaire de Steve et Stéphanie JAMES que la France découvrira le 8 mai prochain.

· Monsieur Alain BUFFON pour le travail accompli à l’occasion du bicentenaire de la disparition de Saint-Georges aboutissant à l’érection d’un Buste au Bas du Bourg de Basse-Terre, une exposition exceptionnelle aux Archives Départementales de la Guadeloupe et la publication d’un petit livret historiquement complet sur le Chevalier.

· Monsieur Jean-Claude GLANDOR et son Association Saint-Dominique pour le travail qu’ils accomplissent dans la défense et illustration du Patrimoine de la Guadeloupe et de la Commune du Baillif, lieu de naissance de Saint-Georges.

· Monsieur Bill ZICK pour le merveilleux site sur les Musiciens Noirs (le plus beau sans doute).

· Monsieur Daniel MARCIANO qui a eu le courage de prendre, un jour, la défense de la Guadeloupe devant les ridicules et pernitieuses accusations Parisiennes ; mais surtout pour ses Romans, ses pièces de théâtre, ses Scénari son amour de Saint-Georges et le travail accomplis dans le domaine de l’escrime…

Mais pour Monsieur Alain Guédé Saint-Georges n’est qu’un Musicien et rien d’autre. Peu lui chaud que les Salles d’escrime vouent à Saint-Georges un véritable Culte.

· L’Association MBMB de Londres qui nous a très aimablement invité à présenter le Chevalier à
la Communauté Antillaise de la Capitale Britannique.

· L’Orchestre TAFELMUSIC de TORONTO et de Madame Jeanne LAMOND qui a accepté notre modeste collaboration pour le très beau DVD Musical « le Mozart Noir ».

· Monsieur Daniel PICOULY et son mythe de l’enfant Léopard, qui nous a honoré de sa visite et de quelques mots délirants lors d’une manifestation culturelle en Guadeloupe organisée par le Rotary Club de Pointe-à-Pitre JARRY

· Monsieur le Professeur Luc NEMETH pour sa brillantissime synthèse sur le Chevalier de Saint-Georges parue dans les Annales de la Révolution Française.

· Madame Sylvie CHALAYE pour ses articles déterminant sur le Chevalier de Saint-Georges et les propos si valorisant qu’elle a su trouver pour illustrer le Noir au Théâtre.

· Monsieur le professeur Dominique René de Lerma pour son travail harassant sur la musique de Saint-Georges et la découverte du si bel ADAGIO pour piano.

· Monsieur Mark CLAGUE, musicologue américain pour ses analyses si pertinentes sur la musique du Chevalier et ses clés musicales et sociologiques accompagnant le très beau CD de Rachel BARTON.

· Monsieur Bernard CAMIER pour ses subtils points de vue dans DERADES, Revue Caribéenne de recherches et d’échanges.

· Monsieur Fabrice di Falco pour son intérêt incontesté au personnage et à son œuvre vocale.

· Madame Takako NISCHIZAKI, pour son aimable promesse de venir un jour au Pays de Saint-Georges.

· Monsieur Bernard ZINCK pour nous avoir associé à la soutenance de sa thèse musicale sur le Chevalier de Saint-Georges

Oui ! Vraiment on ne prête qu’aux riches ! Et de fait je suis très riche des relations que j’entretiens depuis toujours avec le petit monde de Saint-Georges.

Mais je m’aperçois que je n’ai moi-même fait très peu de choses… Et pourtant on me prête… On me prête tant de choses…

Vous devinerez à la lecture de ce texte le nom de la personne avec laquelle les relations n’ont pas persévéré.

Que vive donc le Chevalier de Saint-Georges !

28 juillet 2007 Publié Chronique, Saint-Georges, Guadeloupe | Lien permanent | Un commentaire »
27 juillet 2007
Alain Guédé et les Amis de Saint-Georges ! On ne prête qu’aux Riches !

Dear Sir,

I am Alain Guédé, the author of Monsieur de Saint-George: A Biography, which has been published in France and the United States, and the president of the association ‘Le Concert de Monsieur de Saint-George’, which aims, through its work, to obtain greater recognition for this composer.

Calliope has passed on your letter to me.Saint-George was completely unknown before I decided to do something about that. Only a few rich plantation owners in the West Indies, or their auxiliaries, continued to have his music performed. But their intentions were not truly noble, their objective being to show, through the existence of a man like Saint-George, that slavery was not entirely a bad thing. We must be wary of such so-called ‘friends’ of Saint-George. If you remember, there was not a single website devoted to him in 1999.

My book and the work of my association to communicate, distribute scores, raise awareness among artists and concert organisers, have helped to rescue this composer from oblivion. Since the book was published in 1999, there has been, on average in France, two new CDs per year and two concerts performed each week. His works are played in Russia, where I gave a lecture tour, in the USA, where we have many friends and agents (including Ms Bisa Williams), in Canada, where we now have a delegation, and in China, Japan, and so on. This month we have invited Spanish, Russian and Slovakian orchestras to play works by Saint-George in Paris.

The above is just a brief summary of my experience, which, I believe, qualifies me to answer your letter.Firstly: the kind of respect we owe to Saint-George is above all that of playing his music well. The first imperative set by the association ‘Le Concert de Monsieur de Saint-George’ and myself was that his works should be performed by the best musicians available.

The Orchestre des Archets de Paris, which recorded the CD we are talking about, is one of the finest ensembles in the world today. Notably, it has toured the USA. Their recording is marvellous, and Saint-George would have been proud of it.Secondly: in France (and several other European countries) our efforts to revive Saint-George have had a wonderful ‘collateral’ effect. People who never usually set foot in concert halls for classical concerts have been encouraged by performances of Saint-George’s works to go to such concerts without inhibition.

Over the years we have been able to present Saint-George to thousands (possibly millions) of French people of African or West Indian origin. On 10 May this year, we organised a concert at the French Parliament, to which we invited several hundred children and young people from the poorer Paris suburbs.

We could have chosen a picture by Fragonard (as we did for the last Saint-George CD by Les Archets de Paris) or by Desportes (like the cover of my book in France and of the CD recorded by the Orchestra della Svizzera Italiana). But this time, seeking something with wider appeal, we decided to ask Cabu to illustrate the cover. He is the most famous cartoonist in France (the recent exhibition of his works at the City Hall in
Paris attracted more than a million visitors). It was an honour to us that he accepted. The artist Wozniak is well known, amongst other things, for his paintings of famous American jazzmen. Our idea was to use the cover as a means of bringing Saint-George – and through him, classical music in general – to an even wider public, of people from all different backgrounds.

We want to give classical music in France a younger image. And I feel that the same thing can be done in the States.

Thirdly: I thank you for mentioning the elegance of Saint-George, which is something I have brought out in my biography. Your observation, however, poses the problem of aesthetics. Given that the cover is the work of two great artists, how does one judge its aesthetic qualities? Was Marilyn Monroe pleased with her portrait by Andy Warhol? Can one consider the works of Basquiat as ‘beautiful’? Did Picasso do justice to the beauty of Dora Maar?Wozniak’s colouring, I notice, evokes the ‘Beatles period’. And that is not just a coincidence. The drawing pays a faithful tribute to the life of Saint-George, in showing him surrounded by pretty girls.How would Saint-George dress if he was alive today? In smart Smalto style? Or with a mixture of elegance and originality, in clothing by John Galliano or Jean-Paul Gaultier? Would he be dressed like George W. Bush and Jacques Chirac, or like Prince?

Taking into account his very modern, even provocative personality, Cabu and Wozniak chose a very new and original approach. And the success of this CD in France shows that their opinion is widely shared by people from every walk of life.This interpretation may come as a surprise, and I understand that. But that was one of our intentions.

Finally I would like to say, in the friendliest possible way and with all due respect, that I think it would be a good idea if, rather than joining in with those who would like to use Saint-George for their own dishonourable ends, you could take part in the vast task of reviving his work, by supporting this CD.I invite you to take a look at the work we at the association ‘Le Concert de Monsieur de Saint George’ have carried out. You will find us at: www.chevalier-saint-george.fr

My best regards to you,

Alain Guédé

27 juillet 2007 Publié Actualité, Saint-Georges | Lien permanent | Pas de commentaire »

Saint-George s en bonne compagnie, 31 juillet 2007, Fontenay-sous-Bois
Csgd94120
Culture, ce que chacun récolte dans le dalot.

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